Glossaire

La classification système 1 et système 2 du cerveau humain est tirée du livre « Thinking, Fast and Slow » par le Lauréat 2002 du Prix Nobel en économie Daniel Kahneman. Dans ce livre, Kahneman nous invite à considérer le système 1 et le système 2 comme deux agents distincts de l’esprit humain. Le premier donne des réponses rapides et dépense peu d’énergie alors que le second prend son temps et est gourmand en énergie.

Le cerveau humain privilégie le système 1 en première approche. Tout est question de préservation d’énergie, mais le système 1 est sujet au biais cognitifs, c’est-à-dire à des choix parfois irrationnels. Le système 2 est plus gourmand en énergie, il laisse faire le système 1 dans la plus part des cas, mais quand il décide de prendre la main, il n’est pas exempt d’irrationalité. Dans ce cas nous parlons de logiques fallacieuses (Sophisme).

Pour le moment, c’est assez pour avancer, mais j’y reviendrais pour être plus spécifique.

La cognition comparée est l’étude de la cognition des espèces animales non-humaines pour mieux définir les processus cognitifs propres à l’humain. Ce domaine est plus large de la psychologie comparée.
D’une certaine manière c’est l’inverse de l’anthropomorphisme. On identifie un comportement animal et voit si l’humain se comporte pareil.

En psychologie sociale, la dissonance cognitive est la tension interne propre au système de pensées, croyances, émotions et attitudes (cognitions) d’une personne lorsque plusieurs d’entre elles entrent en contradiction l’une avec l’autre. Le terme désigne également la tension qu’une personne ressent lorsqu’un comportement entre en contradiction avec ses idées ou croyances. Ce concept a été formulé pour la première fois par le psychologue Leon Festinger dans son ouvrage A theory of cognitive dissonance

En anatomie, la loi de progression d’un organe donné et le rapport entre la masse de l’organe choisi et la masse du corps.
Certains organes comme le cœur suivent une loi de progression linéaire, ce qui veut dire que la masse du cœur est proportionnel à la masse du corps.
Mais pour le cerveau c’est une autre affaire. Par exemple, pour les gorilles, le cerveau représente 0.1% de la masse du corps, alors que pour les autres primates (incluant les humains) le ratio est de 1,5% à 2%.
En plus, dans le cas des travaux de Dr. Herculano-Houzel décrit dan son livre The Human Advantage, elle calcule la loi de progression du nombre de neurones par rapport à la masse du corps (pas la masse du cerveau par rapport à la masse du corps) et elle trouve qu’il existe différentes loi de progression selon les espèces. Certaines lois de progression sont linéaires comme pour les primates (hors grands singes) et d’autres sont de puissance comme pour les rongeurs.

La loi de puissance s’oppose à la loi linéaire: Certains organes comme le cœur ou les poumons suivent une loi linéaire, c-a-d que, quand la masse du corps augmente leur taille augmente proportionnellement et linéairement.
Ce n’est pas le cas du cerveau, pour ce dernier, il y a une formule fixe d’évolutivité mais cette formule n’est pas linéaire elle est calculée avec un facteur de puissance. (Wikipedia)

La neuroanatomie comparée est l’étude de la comparaison au niveau anatomique des cerveaux entre-espèces. Cette étude couvre les axes suivants :

  • Quelles sont les différences dans la composition cellulaire des cerveaux ;
  • Quelles sont les différences dans la morphologie des cerveaux ;
  • Quelles sont les différences dans l’évolution des cerveaux ;
  • Quelles sont les différences des coûts métaboliques des corps et des cerveaux ;
  • Quels sont les besoins en sommeil d’une espèce à l’autre ;
  • Quelles sont les heures et durées des repas des espèces ;
  • Et la manière dont tous ces éléments sont liés.

Il y a quatre états de l’apprentissage :

  • Inconsciemment Incompétent
  • Consciemment Incompétent
  • Consciemment Compétent
  • Inconsciemment Compétent

Et 3 phases pour passer d’un état à l’autre:

  • La phase “découverte” : pour passer de l’état “Inconsciemment Compétent” à l’état “Consciemment Incompétent”

Pour moi, cette phase est assurée par l’écoute des podcasts et la sélection des livres et des papiers scientifiques que je veux apprendre.

  • La phase “étude” : pour passer de l’état “Consciemment Incompétent” à l’état “Consciemment Compétent”

Pour moi, cette phase est assurée par la lecture et l’intégration des connaissances.

  • La phase “pratique” : pour passer de l’état “Consciemment Compétent” à l’état “Inconsciemment Compétent”

Pour moi, même si je pratique, je dois rester conscient de mes compétences pour pouvoir les transmettre, c’est la nature de mon activité.

Nous naviguons dans le monde grâce à un modèle que chacun développe pour lui-même. c’est une représentation de la réalité individuelle et personnelle.

Regarder de près notre représentations de la réalité, la mettre en question et ajuster quand c’est nécessaire devient un impératif pour survivre dans notre monde qui change constamment.

Cette notion est un concept de base dans le langage des scientifiques, ils parlent de modèles de la réalité et ils proposent leurs représentations dans leurs théories.

C’est essentiellement ce que vous trouverez sur ce site. Vous trouverez des théories et la représentation de ces théories dans mon modèle du monde.

Comme je suis limité par mon modèle du monde, je vous invite à suivre les liens et à adapter votre propre modèle à votre réalité.

Nous pourrons peut-être partager des réalités communes.

Allez savoir!

En anatomie comparée, le terme encéphalisation correspond à deux notions distinctes mais reliées. D’une part, l’encéphalisation désigne l’écart mesuré entre la taille du cerveau dans une espèce animale par rapport à la taille théorique calculée à partir de la taille du reste du corps. Dans un deuxième sens, l’encéphalisation désigne le phénomène d’accroissement de la taille du cerveau, notamment par rapport au reste du corps, observé au cours de l’évolution.